Noël Chouan

Voici l’histoire telle qu’on me l’a contée, un soir, au bord du Couësnon, dans cette partie du pays de Fougères qui, de 1793 à 1800, fut le théâtre de l’épopée des Chouans, et où vivent toujours les souvenirs des temps de grande épouvante : – c’est sous ce nom sinistre que, là-bas, on désigne la Révolution. … Lire la suite

Le Masque de fer

Ce fut un beau problème et qui passionna longtemps toute l’Europe. Depuis que F. Funck-Brentano l’a résolu en démontrant que le fameux détenu n’était autre qu’un certain Mattioli, agent du duc de Mantoue, presque tous les érudits se sont ralliés à cette opinion. Mais est-il rien de plus décevant qu’une énigme dont le mot est trouvé ? Un … Lire la suite

Talleyrandana

Lorsqu’en 1787 l’assemblée des notables fut convoquée, le parti de la cour cherchait à s’assurer le concours et l’appui de l’abbé de Périgord, – le futur prince de Talleyrand, – qui, par sa naissance, semblait devoir se ranger parmi les défenseurs de la couronne. À l’une des premières réunions, le comte d’Artois s’étant approché de l’abbé, lui … Lire la suite

L’aventure de M. de Tromelin

C’était un gentilhomme breton, sous-lieutenant au régiment de Limousin et qui, émigré en 1792, avait fait, à l’armée des princes proscrits, toutes les campagnes du Rhin et de l’Ouest. Brave et aventureux comme les Français l’étaient alors, il avait échappé, par miracle, aux exécutions en masse des vaincus de Quiberon, avait profité d’un moment de … Lire la suite

Gibier de bagne, M. le Comte de Saint-Hélène

Sur la place du Palais-de-Justice, à Paris, un jour de printemps de 1801, les badauds s’attroupaient autour du petit échafaud. On appelait ainsi, non point l’instrument des supplices si fort en vogue durant la Terreur, mais l’escabeau qu’on dressait pour servir à l’exposition des malfaiteurs. L’« exposition » était en effet, à cette époque, un complément de … Lire la suite

Cambriolage

Quand en 1782, l’architecte Gabriel eut élevé les deux beaux palais auxquels les Parisiens reconnaissants ont associé son nom et qui font un si somptueux décor à notre place de la Concorde, on s’accorda généralement à juger qu’ils produisaient assez bon effet, encore que nombre de vieux Parisiens regrettassent les champs et les garennes dont … Lire la suite