Cuisines, traiteurs et restaurant

Peu de lectures sont aussi amusantes que celle des anciens Guides du voyageur. Ils renseignent sur la façon dont on vivait autrefois à Paris, quand on s’y trouvait de passage et qu’on n’y avait pas maison montée. Dans le grand Guide de Reichard, imprimé à Weimar en 1805, on trouve même ce document étymologique : « Un … Lire la suite

La reine Christine

Je ne crois pas que Paris ait jamais fêté un souverain étranger avec plus de zèle qu’il en apporta, il y a deux cent cinquante-sept ans, à recevoir Christine de Suède, fille de Gustave-Adolphe. Une légende singulière précédait cette reine exotique : elle avait trente ans, savait dix-sept langues et passait pour la personne la plus … Lire la suite

L’échafaud de Charles Ier

On dit que Louis XVI, prisonnier au Temple et devenu là grand liseur, comme nul ne l’ignore, s’intéressait particulièrement aux récits des malheurs et de la mort de Charles Ier d’Angleterre ; il trouvait une singulière analogie entre l’infortune du Stuart détrôné et la sienne propre ; et de fait, si l’on écarte la succession d’événements politiques qui amenèrent … Lire la suite

Une exécution sous louis XIII

Si M. de Marillac avait vu les fortifications de Verdun dans l’état où les laissa, il y a près de vingt ans, la furieuse et vaine attaque des Allemands ; s’il lui eût été donné de contempler ces bastions en miettes, ces forts pulvérisés, ces retranchements ravinés, retournés, abolis, nivelés comme par le passage de cent cyclones, … Lire la suite

Le poignard de Ravaillac

Il y en a eu trois, bien que l’assassin n’en ait jamais eu qu’un seul. Il est à remarquer avec quelle fécondité pullulent les objets de haut intérêt historique : les tabatières de Napoléon ont fait un nombre incalculable de petits et la postérité des cannes de Voltaire a été, jusqu’en ces derniers temps, l’objet d’un … Lire la suite

Les poires de M. De la Quintinie

Si, sortant de Versailles par la route de Saint-Cyr, on tourne à gauche dès la barrière franchie, on rencontre, au bout de quelque deux cents pas, une superbe et noble grille qui n’a pas l’air de s’ouvrir fréquemment : elle est rugueuse de rouille et de lichens, un peu embroussaillée même, et son fronton est découronné … Lire la suite

L’appétit des Parisiens

Quand quelque chartiste avisé nous donnera enfin une histoire critique de la cuisine française, il ne devra pas négliger de nous renseigner sur les origines de ce grand art, éminemment national. Admirable sujet d’études et de méditations, et qui mérite d’être traité d’après les scientifiques formules de l’école, car ces origines furent des plus modestes, … Lire la suite